1. |
Iles
04:42
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Si dans un passé lointain
La fin était proche
J’ai parcouru de frissons
Son intense toison
Sans gêne mais non sans plaisir
Je m’applique à faire repartir
Les rouages défaillants
L’odeur des îles mortes
Éloigne les embarcations inertes
Si le pilote a perdu la clé
La mécanique est bloquée.
Dans une immensité sans âmes.
Le confort est un mirage.
La zone est limitée.
Et tout peut arriver.
Les rivières coulent vers le ciel.
La glace réconforte mon cœur
Et le feu efface la fumée.
L’odeur des îles mortes
Éloigne les embarcations inertes
Si le pilote a perdu la clé
La mécanique est bloquée.
Attention à ne pas se laisser distraire
Par un rivage trop proche.
Une mission qui paraît trop facile.
Une zone qui a l’air inhabitée.
Le diable se cache dans les détails
Et cela ne peut être plus vrai
Que si les jours passent
et que nos yeux s’en lassent.
L’odeur des îles mortes
Éloigne les embarcations inertes
Si le pilote a perdu la clé
La mécanique est bloquée.
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2. |
Facile à dire
03:33
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Facile à dire qu’il faut se lever.
Taper du poing sur la table
Et se faire respecter
Voir la vie comme un combat
Affuter son arsenal
Etre une proie aux abois
Et viser le génital
Plus de protestation
Que le klaxon dans les bouchons
Balancer des pavés
Sur des mecs suréquipés
Nous on veut regarder les fleurs grandir,
Une expérience en temps réel
Sur les ongles des doigts de pieds
Dire à nos femmes qu’elles sont belles
Et prendre le temps de méditer
Casser la gueule aux dealers
Faire la justice pour sa sœur
Ramasser la merde du chien
Et la rendre à son voisin.
Briser les genoux des agresseurs
Arracher les boules des pédophiles
Étrangler les arnaqueurs
Faire pendre les politiques
Eteindre les pyromanes
Planter les chauffards dans un platane
Eradiquer les traders
Expulser tous les chômeurs
Nous on veut regarder les fleurs grandir,
Une expérience en temps réel
Sur les ongles des doigts de pieds
Dire à nos femmes qu’elles sont belles
Et prendre le temps de méditer
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3. |
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Avec le non-sens qui nous épuise
A nager dans cette boue grise,
Il ne nous reste plus rien
Que des choix de seconde-main.
Chacun son rôle, chacun sa place
Et la peur du vide en cadeau
J’ai rien à dire, moi je broute mon herbe
Tout ce que je fais, c’est un peu de verbe,
J’ai pas d’idée, quelques opinions.
J’attends le gars qui aura la bonne solution.
Chacun son rôle, chacun sa place
Et la peur du vide en cadeau
on ne parle que de ceux qu’on voit
Et ceux-là ne sont pas plus heureux que toi.
un arc en ciel en pleine nuit
diamants loués et la femme aussi.
Chacun son rôle, chacun sa place
Et la peur du vide en cadeau
Et ceux qu’on ne voit pas,
ceux qui s’éloignent
Le font pour autant de raison.
Que ceux qui restent comme des moutons,
Chacun son rôle, chacun sa place
Et la peur du vide en cadeau
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Nidjo Brussels, Belgium
Incrusté d’influences diverses,
Définitivement et pour toujours « en chantier »,
Orienté rock et en français dans le texte.
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